En préambule, une précision s’impose. Le goûter (ou collation) n’est pas réservé aux enfants. Quel que soit votre âge, une prise alimentaire répartie sur trois repas principaux et une collation dans l’après-midi est tout-à-fait possible. Elle peut même être judicieuse à l’âge adulte, particulièrement dans le cadre de la vie professionnelle, qui ne permet parfois pas de profiter d’un déjeuner satisfaisant en quantité, ce qui peut favoriser le risque d’une prise alimentaire désinhibée le soir…

Le goûter idéal est d’abord celui qui répond à un besoin physiologique : la faim !

Ensuite, la meilleure alternative est de privilégier des aliments intéressants nutritionnellement, et d’éviter les calories vides (beaucoup de sucre et aucun micronutriment).

Un goûter « complet » peut se composer ainsi :

  • une source de protéine animale ou végétale

produit laitier nature / dessert végétal nature / quelques oléagineux non salés (noix, amandes, noix de cajou, noisettes…)

  • un produit céréalier :

un morceau de pain (complet/au levain/aux graines/aux céréales), avec une fine couche de beurre ou une pâte à tartiner de type purée d’amande, de noisettes, « beurre » de cacahuètes

  • un fruit frais de saison.

Et les biscuits industriels ?

Le paquet de gâteaux devrait rester un goûter de dépannage, eu égard à leur richesse en sucres, en matières grasses, bien souvent en additifs, avec en prime un index glycémique très élevé…

On peut tout de même établir un classement relatif à la qualité nutritionnelle des biscuits (par ordre décroissant) :

Biscuits secs

Biscuit sec nappé de chocolat

Biscuit moelleux

Biscuit fourré

Biscuit moelleux fourré

Pour les biscuits secs, choisir de préférence ceux dont la teneur en sucre ne dépasse pas 25g pour 100g, et 33g pour 100g pour les autres biscuits.

Une portion correspond à environ 25-30g, ce qui équivaut à 3 petits beurres, un muffin, une madeleine ou deux biscuits nappés de chocolat…

Attention aux biscuits « minceur », qui sont bien souvent ultratransformés, chargés d’additifs et d’ingrédients très discutables sur le plan de la qualité.

Attention également aux biscuits concurrents des grandes marques proposés par la grande distribution pour des tarifs inférieurs : ce coût plus avantageux s’explique bien souvent par le choix d’ingrédients moins chers, mais de moindre qualité (sirop de glucose-fructose en complément du sucre, huiles raffinées ou de palme à la place du beurre et d’huiles non raffinées, amidon modifié à la place de la farine)…

Le mieux est de privilégier :

  • une liste d’ingrédients la plus courte possible,
  • des ingrédients que l’on peut trouver dans les placards de sa cuisine, et non dans une usine de chimie…